L’origine de la Journée du Bouddha et la signification du bain du Bouddha

Sakyamuni Bouddha, le fondateur du bouddhisme, est né le 8 avril 623 av. J.-C. à Lumbini, Kapilavastu, dans le nord de l’Inde, sous le nom de Prince Siddhartha. Des signes auspicieux ont entouré la naissance du prince, qui, d’une main pointée vers le ciel et de l’autre vers la terre, a proclamé : « Dans le ciel et sur la terre, je suis le Suprême. » Cela signifie que sa dernière naissance dans le monde humain avait pour but de devenir le Bouddha, l’Éveillé, pour être le sauveur de tous les êtres sensibles. Dans sa jeunesse, il menait une vie protégée et insouciante, jusqu’au jour où il s’aventura hors du palais. Au-delà des murs, il découvrit la misère humaine, la souffrance et le malheur. Troublé par ces rencontres, il renonça à sa famille et à son palais à l’âge de vingt-neuf ans pour partir en quête de « la Vérité ». Après six années d’auto-cultivation, il atteignit l’illumination. Pour le reste de sa vie, il voyagea abondamment dans le nord de l’Inde pour transmettre ses enseignements.

Lorsque nous nous réunissons pour célébrer la « Journée du Bouddha », nous célébrons l’intemporalité et l’universalité des enseignements du Bouddha. Ces enseignements, qui favorisent la compassion et la joie, encouragent la liberté de pensée et reconnaissent la dignité et le potentiel de l’esprit humain, sont aussi pertinents aujourd’hui qu’ils l’étaient il y a 2 500 ans.

L’un des plus grands scientifiques du monde, Albert Einstein, a déclaré : « S’il existe une religion capable de répondre aux besoins scientifiques modernes, ce serait le bouddhisme. » Un ancien Premier ministre australien, l’Honorable Robert J. L. Hawke, dans son livre Simply Living, a écrit : « Je n’ai jamais été sur le point d’embrasser le bouddhisme, mais je l’ai trouvé, et le trouve encore, infiniment plus satisfaisant que la philosophie judéo-chrétienne. »

En baignant la statue du Prince Siddhartha avec cette louche d’eau sacrée dans nos mains, prions sincèrement pour nous débarrasser des souillures de l’avidité, de la haine et de l’ignorance, afin que notre corps, notre parole et notre esprit restent purs. De plus, souhaitons une société pacifique et harmonieuse, exempte de violence, de malhonnêteté ou de mal.

Grâce aux mérites acquis en baignant le Bouddha, puissions-nous purifier nos esprits des impuretés, tout en nettoyant et en embellissant notre société et notre pays, transformer cette terre de souffrance en un lieu de félicité, et guider les esprits égarés et malfaisants sur le chemin de la vertu. Tel est le véritable sens du « bain du Bouddha ».